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Les chroniqueurs français

Jean Froissart (1337-1400)
Il était chroniqueur français, dont les écrits constituent l'une des sources historiographiques les plus importantes concernant la guerre de Cent Ans entre le royaume d'Angleterre et le royaume de France.

Clerc cultivé, il s‘est rendu, en 1361, en Angleterre où il a fait nommé secrétaire de la reine Philippa, l'épouse du roi Édouard III. Froissart a visité l'Écosse en 1365, s‘est rendu ensuite à Bruxelles puis a parcourit la France et l'Italie. Durant ses voyages, il collectissait des informations sur les événements contemporains. Vers 1372, il est entré dans les ordres et il fait ordonné prêtre du village de Lestines, dans le diocèse de Liège, en Belgique. Entre 1372 et 1384, Froissart a composé un roman arthurien, en vers, intitulé Méliador et travaillait à sa Chronique de France, d'Angleterre, d'Ecosse et d'Espagne. Il est devenu chanoine de Chimay en 1384, il a prolongé ses voyages vers 1386. Il est parcouri de nouveau l'Angleterre (1394-1395) et plusieurs pays d‘Europe, tout en continuant à rédiger sa chronique.

Son oeuvre fait celle d'un témoin relatant des événements survenus de 1323 à la fin du XIVe siècle. L'originalité de son oeuvre réside dans l'importance accordée aux sources orales à une époque où le travail des historiographes consistait surtout en la compilation de documents. Les Chroniques sont divisées en quatre parties dont le troisième livre (1385-1389) est certainement le plus riche.

Philippe de Commynes (1447-1511)
Il était diplomate et historien français dont les Mémoires constituent un document essentiel sur les règnes de Louis XI et de Charles VIII. D'une famille de hauts dignitaires de la cour de Bourgogne, Philippe de Commynes a fait attaché à dix-sept ans au comte de Charolais, le futur duc de Bourgogne, aussi connu sous le nom de Charles le Téméraire.

Il participait à ses côtés à la ligue du Bien public (coalition de grands seigneurs contre le roi Louis XI) et il assistait à la bataille de Montlhéry (1465), puis il est devenu son chambellan. A ce titre, il a joué sans doute un rôle modérateur lors de l'entrevue de Péronne entre Charles le Téméraire et Louis XI, l'année suivante. Remarqué à cette occasion par le roi, qu`il a essayé de s'attacher ses services, il hésitait quatre ans avant de quitter son ancien maître (1472), qui ne lui a pas pardonné cette trahison et a fait confisqué immédiatement tous ses biens.
Quand il a devenu «!valet de chambre!», et véritable homme de confiance du roi, il faissait bientôt chargé de plusieurs missions diplomatiques. A la mort de Louis XI (1483), les idées libérales de Commynes et l'intérêt au parlementarisme anglais le mettaient à rejoindre le duc d'Orléans (futur Louis XII) dans son opposition au jeune Charles VIII. Pour avoir participé à la «!guerre folle!» contre le roi, Commynes a tombé en disgrâce. Le roi l`a dépouillé de ses charges et des terres que lui avait octroyées Louis XI, et il a fait emprisonné plusieurs mois en 1488. Amnistié, il devait se retirer dans sa seigneurie d'Argenton qu`il avait acquisé par son mariage en 1473. En 1490, il a revenu à la cour, où il se souvenait de ses talents de diplomate, qu'il avait mis au service de Charles VIII. Il l'a accompagné en Italie et en Allemagne, puis a abandonné ses activités diplomatique et politiques pour finir la rédaction des ses Mémoires.

Les cinq premiers livres de cette somme historique a été écrits entre 1488 et 1490; les trois derniers à 1495. L'origine de cet ouvrage semble être un projet de l'archevêque de Vienne entré au service de Louis XI en 1476. Celui-ci souhaitait composer lui-même une sorte d'historiographie et avait chargé Commynes de recueillir des notes à cet effet.

A la mort de l'archevêque, Commynes a utilisé et a complété les documents qui devenaient ses Mémoires. Il y a dressé les portraits des princes qu'il côtoyaient et évoqaient les conflits auxquels il avait participé. Réalisme, goût de la précision, clarté de la langue sont les caractéristiques de ces écrits qui étaient l'objet d'un long débat, certains commentateurs y voyaient le fruit d'une vengeance, d'autres le témoignage impartial d'un écrivain talent. Sans doute faut-il trancher en faveur de l'oeuvre d'un véritable historien, capable de dresser des portraits perspicaces, de mesurer les causes des événements et d'en tirer les probables conséquences.
Publiés en 1524, ces Mémoires sont devenu peut-être même le premier ouvrage d'analyse politique moderne.


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