Le plus-que-parfait s'utilise parfois dans une volonté d'atténuation en rejetant dans le passé un fait présent.
On sonne. J'ouvre la porte, et vois Pierre qui me dit : "j'étais venu vous rappeler votre promesse".
Après un "si" conditionnel, on emploie obligatoirement le plus-que-parfait si le fait est dans le passé.
Si tu m'avais prévenu, je ne serais pas parti.
Remarquez que le verbe de la principale est au passé du conditionnel.
Le plus-que-parfait a un temps surcomposé, peu employé, et la plupart du temps, uniquement si le verbe de la principale est lui-même au plus-que-parfait.
S'il lui avait eu fait visiter un lieu qu'il connaissait, il lui aurait dit.
FUTUR
Le futur, comme son nom l'indique, exprime un temps. Sur la ligne du temps : passé - présent - futur, le futur indique que l'action qu'exprime le verbe se déroulera plus tard (Il mangera tout à l'heure).
Le futur appartient au mode indicatif, celui-ci est le mode du fait, de la certitude, de la déclaration, du jugement, de la croyance, etc. A l'intérieur de ce mode, le futur indique diverses situations par rapport au temps de l'action.
1. le futur simple (Nous paierons. Vous apprécierez) indique un fait à venir au moment de la parole (La semaine prochaine nous partirons en congé).
Il s'utilise parfois à la place de l'impératif qui lui aussi concerne le futur (Sortez! Vous voudrez bien sortir.).
On l'emploie à la place du présent de l'indicatif pour atténuer l'expression (Je vous demande de régler votre dette. Je vous demanderai de régler votre dette).
2. le futur antérieur : indique qu'une action sera passée lorsqu'une seconde arrivera (Dès que tu auras fini, nous partirons) ou qu'une action sera passée dans le futur (A ce moment-là, il aura fait des progrès). Il s'utilise aussi pour atténuer l'expression ou pour indiquer, dans un renversement de temps, le caractère pittoresque, exceptionnel, d'un fait déjà accompli (C'est impossible ! Vous aurez mal compris. Nous sommes perdus, c'est le concierge qui nous aura vendus).
VOIX ACTIVE ET VOIX PASSIVE
On appelle "voix" les formes que prend le verbe pour exprimer le rôle du sujet dans l'action. On distingue traditionnellement la voix passive et la voix active. (Certains grammairiens considèrent le verbe pronominal comme une voix moyenne, d'autres le considèrent comme un cas particulier de la voix active). Voir pronominal.
Dans la voix active, le sujet fait l'action (Pierre mange du pain). Dans la voix passive, le sujet subit l'action (Le pain est mangé par Pierre).
La voix passive et la voix active représentent donc des types de constructions. On peut, lorsque le verbe est transitif direct, exprimer les mêmes idées en utilisant l'une ou l'autre voix.
Le maçon construit la maison.
La maison est construite par le maçon.
Comme on le remarque, les mêmes mots dans la phrase n'ont pas les mêmes fonctions. Le groupe nominal "le maçon", sujet dans la voix active, est devenu complément d'agent dans la voix passive. Le groupe "la maison", COD dans la voix active, est maintenant sujet. Le verbe aussi a changé de forme, il est maintenant à une forme composée.
La transformation passive peut servir (la plupart du temps mais, hélas, pas toujours) à définir si un verbe est transitif direct. Seuls les verbes transitifs directs acceptent la transformation passive (exceptions : obéir, désobéir, pardonner). Elle permet parfois de trouver le complément d'objet direct. Le complément d'objet direct du verbe actif devient le sujet du verbe passif.
MODES VERBAUX PERSONNELS ET IMPERSONNELS
Les modes représentent la manière dont l'action exprimée par le verbe est conçue et présentée. L'action peut être mise en doute, affirmée comme réelle, éventuelle, etc.
Quelle que soit sa voix (active, passive ou pronominale) un verbe a sept modes possibles.
- l'indicatif présente l'action comme réelle;
- le conditionnel présente l'action comme éventuelle;
- l'impératif présente l'action comme un ordre;
- le subjonctif présente l'action comme désirée, envisagée ou douteuse;
- l'infinitif dit, sans plus, ce qu'est cette action;
- le participe exprime l'action comme le ferait un adjectif;
- le gérondif indique une circonstance (c'est la forme adverbiale du verbe).
L'indicatif, le conditionnel, l'impératif et le subjonctif sont des modes personnels, c'est-à-dire qu'ils admettent la distinction des personnes grammaticales (je, tu, les hommes...).
L'infinitif, le participe et le gérondif sont des modes impersonnels qui n'admettent pas la distinction des personnes grammaticales.
Pour le mode du verbe dans la proposition subordonnée, voir locutions conjonctives et mode.
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