abandonne son travail).
- le plus-que-parfait exprime l'antériorité par rapport à l'imparfait (Je voulais que tu eusses connu mon enfance).
Le subjonctif se rencontre en proposition principale ou indépendante, il exprime un ordre ou une défense (Qu'il sorte! Qu'il ne touche pas mes livres.), un souhait (Puissiez-vous prendre la bonne décision), une supposition (Qu'il ait la santé et nous pourrons compter sur lui), une concession (Qu'il ne l'ait pas fait exprès, voilà qui ne nous avance guère).
En proposition subordonnée le subjonctif s'emploie après des verbes de forme impersonnelle marquant la nécessité, le doute, le désir, etc. Après "que" introduisant une subordonnée complément d'objet mise en tête de la phrase. Après des verbes d'opinion, de déclaration, de perception quand le fait est simplement envisagé. Dans de nombreuses subordonnées circonstancielles.
Cet usage du subjonctif est traité sous diverses entrées et nous vous conseillons de lire, en cas de besoin, locutions conjonctives et mode, "que" indicatif ou subjonctif, ainsi que la concordance des temps.
INFINITIF
L'infinitif est souvent appelé la forme nominale du verbe. C'est la forme la plus simple de l'expression verbale ; avec le participe et le gérondif, il est l'un des trois modes dits impersonnels. Il ne porte ni l'indication de nombre ni l'indication de personne (manger, boire, danser, dormir)
1. Infinitif comme nom : il peut avoir toutes les fonctions du nom.
2. Infinitif comme verbe : il peut conserver toute sa valeur de verbe et être le noyau d'une proposition, celle-ci est alors dite infinitive (Il ne sait pas où passer la soirée). Mais on peut aussi le trouver comme noyau d'une principale.
Dans une proposition principale (ou indépendante) il exprime :
- l'ordre ou la défense, il est alors proche de l'impératif (Ne rien jeter par la fenêtre);
- l'interrogation ou l'exclamation (Que faire ?);
- l'affirmation (Et les enfants de pleurer).
Dans une subordonnée, complétive ou relative, il est la plupart du temps en position de complément d'objet (Il écoute son fils jouer du piano). Il faut pour cela que l'infinitif ait son sujet propre.
PARTICIPE
Le participe est la forme adjectivale du verbe. Sous cette forme le verbe "participe" de la nature de l'adjectif (Des fleurs séchées. Des enfants obéissants). On distingue le participe passé (forme en "é", "i", "u") et le participe présent (forme en "ant").
GERONDIF
Le gérondif est la forme du participe présent. Il est, la plupart du temps, précédé de "en". Il exprime, par rapport au verbe principal, une action simultanée (Il marche en rêvant). Parfois, le participe présent est précédé de "aller" et indique la continuité ou la progression (Ils vont chantant. La peur va croissant, etc.).
Normalement, le gérondif doit se rapporter au sujet du verbe principal (En attendant le plaisir de vous rencontrer, veuillez recevoir... "veuillez" est la seconde personne de l'impératif présent, ce n'est pas cette personne qui attend, le sujet doit normalement être repris En attendant le plaisir de vous rencontrer, je vous prie de recevoir...).
PERSONNES GRAMMATICALES
Le verbe varie selon la personne, le nombre, le mode et le temps (voir temps (du verbe).
Le verbe varie en personne, c'est-à-dire qu'il change sa terminaison selon que le sujet est à la première personne (je chante), à la deuxième personne (tu chantes) ou à la troisième personne (ils chantent). Voir conjugaison.
Parmi les sept modes possibles d'un verbe (indicatif, conditionnel, impératif, etc.), trois modes n'acceptent pas la variation selon les personnes, il s'agit de l'indicatif (chanter), du participe passé (chanté/e), du gérondif (chantant). Ces modes sont dits impersonnels.
- La première personne représente celui qui parle ou qui écrit (Je partirai demain). Au pluriel, la première personne représente un ensemble dans lequel se comprend celui qui parle ou écrit (Nous partirons demain).
- La deuxième personne représente le destinataire, auditeur ou interlocuteur (Tu partiras demain). Au pluriel la deuxième personne représente un ensemble d'interlocuteurs (Vous partirez demain).
- La troisième personne représente l'être ou la chose dont on parle (Il partira demain. Cet homme partira demain). Au pluriel la troisième personne représente des êtres ou des choses dont on parle.
Bien entendu, les personnes peuvent se confondre, soit que celui qui parle s'adresse à lui-même (Je me dis : "pourquoi tu as fait cette bêtise!", soit que le locuteur utilise un "nous" de politesse ou de majesté (Nous avons étudié de nombreuses sources..., le "nous" ne représentant qu'un personne), soit encore qu'il s'adresse à son interlocuteur en utilisant un "vous" de politesse.
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