Existencialisme et absurd
Existencialisme et absurde („L´homme est condamné par á etre libre“) -au début du 19e sciécle, une nouvelle conception de vie a été formulée-L´INDIVIDUALISME, répresentant une nouvelle relation avec le monde qui s´impose, dans les pays europééns, en opposition avec d´auteurs mouvements „-isme“ – totalitarisme, traditionalisme - les tendances individualistes dans l´art et dans la littérature sont renforcées par la psychanalyse et son application á l´analyse d´une oeuvre littéraire et son auteur. -L´interet des auteurs porte sur leur monde intérieur. L´opposition de l´individue et de la société devient plus en plus remarquable, on accepte l´interprétation freudienne de l´homme (l´homme est un etre social) Cette attitude entre dans la littérature. -dans les années 30 du 20e sciécle, l´existencialisme est devenu une nouvelle variante des courants philosophique de subjectivisme et de l´idéalisme. Il s´est transformé d´un courant philosophique en courant littéraire, marquant le plus la littérature francaise. Cette attitude de pensée est incarnée essentiellement par JEAN-PAUL SARTRE, SIMONE DE BEAUVOIR et ALBERT CAMUS.
L´existencialisme en littérature: version athée- repose sur l´idée que l´existance ne déduit pas. Elle n´est ni á démontrer, ni justifier, elle surgit, s´impose. L´homme, pour doner un sens á sa vie, ne peut compter que sur lui-méme, sur sa responsabilité, sur la liberté de ses engagements. - plongé dans un monde matériel et historique qui définit sa „situation“, l´individu est confronté á une réalité impénétrable. Livré á lui-méme, sans recours, l´homme percoit l´existance comme une angoisse, un abandon á la solitude. Pour ne pas sombrer dans le désespoir ou dans des réveries chimérique, il faut tacher de devenir soi-méme, en inventant á chaque instant sa dignité et sa morale. L´homme n´est rien d´autre que ce qu´il se fait. Une telle vision conditionne une fonction á l´écriture et forme de l´engagement inévitable. Sartre veut rappeler á l´écrivain son devoir et refuse le livre comme divertissement. Sartre et Camus pratiquent, dans ce but, tous les genres, mais ils ne perdent jamais de vue l´actualité.
-L´existentialisme affirme que l´homme se crée lui-méme par sa relation au monde extérieur. L´homme est donc responsable de ce qu´il devient, sa réalité profonde résulte de son action, il n´est pas d´avance détérminé. Les existecialistess choisissent alors la litérature pour dévélopper cette conception de l´homme - L´écrivain devient celui dont l´existance ne se legitime que par un engagement consenti dans son temps: il ne s´adresse pas á l´humanité éternelle, mais á ses contemporains. -Sartre, définissant l´existentialisme comme un nouvel humanisme (une philosophie de l´action, de l´effort, du combat, de la solidarté) il précise le lien entre existetielisme et littérature dans son essai „Qu´est-ce que la littérature?“ -Camus occupe une place particuliére dans le mouvement (il refuse l´étiquette d´un écrivain existetialiste). Il est trés sensible au caractére absurde de l´existence humaine: il consacre un roman á cette question. -le sentiment de l´absurde contribue beaucoup á la création du théatre de l´absurde et á l´apparition du nouveau roman.
L´EXISTATIALISME ATHÉE -l´existance: Déf.: la réalité immédiante et concrét, par opposition á l´essence. L´existance, selon Sartre, précédé l´essence. Cela signifie que l´homme existe d´abord, se rencontre, apparait dans le monde, et qu´il se définit ensuite. L´homme n´est d´abord rien. Il ne sera qu´ensuite, et il sera tel qu´il se sera fait. Ainsi, il n´y a pas de nature humaine, puisqu´il n´y a pas de Dieu pour la concevoir. Il est le résultat d´un projet. -la subjectivité: A la différence du chou-fleur (Sartre), l´homme est d´abord un projet qui se vit subjectivement. L´homme, le sujet, coisit lui-méme ce qu´il sera. L´homme est capable, personnellement et consiemment, de déterminer sa propre existance. -la responsabilité: Ansi, l´homme est responsable de ce qu´il est. Il est responsable de lui-méme (de la forme de sa propre existance), mais il est également responsable de tous les homes. Nos actes, en créant l´homme que nous voulons etre, créent en méme temps l´image de l´homme tel que nous estimons qu´il doit etre. Quand nous choisissons d´etre ceci ou cela, nous affirmons la valeur de ce que nous choisissons. Nous choisissons toujours ce qui est bon pour nous et nous engageons par ce choix l´humanité tou entiére. Si nous décidons d´envoyer nos enfants á la messe, chaque dimanche, et leur donner une éducation chrétienne, nous affirmons par la valeur d´enu telle éducation. Nous pensons, méme si nous ne le disons pas explicitement, qu´il s´agit d´une éducation idéale pour tous les enfants. De ce fait, nous avons une grande responsabilité disons aux autres, méme implicitement, ce qu´il fau faire.
-la liberté: „Si, d´autre part, Dieu n=existe pas, nous ne trouvons pas en face de nous des valeurs ou des ordres qui légitimeront notre conduite. Ainsi, nous n´avons ni derrniére nous, ni devant nous, dans le domaine luminieux des valeurs, des justification ou des excuses. Nous sommes seuls, sans excuses. C´est ce que j´exprimerai en disant que l´homme est condamné á etre libre, parce qu´une fois jeté dans le monde, il est responsable de tout ce qu´il fait. L´existentialiste ne croit pas á la puissance de la passion. Il ne penssera jamais qu´une belle passion est un torrent dévastateur qui conduit fatalement l´homme á certains actes, et qui, par conséquant, est une excuse. Il pense que l´homme est responsable de sa passion. L´existentialiste ne penssera pas non plus que l´homme peut trouver unsecours dans un signe donné, sur terre, qui l´orintera. Car il pense que l´hmme déchiffre lui-méme le signe comme il lui plait. Il pense donc que l´homme, sans aucun appui et sans aucun secours,est condamné á chaque instant á inventer l´homme“ J.-P. Sartre, L´Existentialisme est un humanisme, 1946
|