II. Le chœur semble adresser des reproches
A: Cette critique apparaît à travers le ton ironique
1. Il met en relief les de la tragédie
D'abord, on peut voir que le chœur évoque les côtés positifs de la tragédie. En effet, il s'agit de sa commodité: et donc elle ne nécessite pas un énorme effort: , , , . De plus, les expressions: , , et traduisent cet effort minimal qu'il faut faire afin que l'histoire de la tragédie soit déclenchée. Ce fait est encore renforcé à travers la répétition de l'article indéfini et qui dans ce cas expriment la quantité minuscule ou bien peut importante: , , , , , . Par conséquent, on peut en déduire que la tragédie est un genre facile.
Après, l'auteur met en valeur le fait que, dans la tragédie, on observe une absence de l'espoir qui est, dans ce cas, connoté négativement: . Cette absence est exprimée à travers l'expression: , ainsi qu'à travers le lien logique: qui traduit l'achèvement ou la fin de quelque chose donc l'espoir s'y efface. Egalement, on peut dire que l'expression: décrit une situation très difficile, sans issue donc celle où on n'espère plus d'en sortir. De même, les tournures comme: et évoquent aussi une situation difficile de laquelle, on arrive à se délivrer à l'aide d'un seul moyen possible et ainsi se manifeste aussi l'absence de l'espoir dans la tragédie.
Un autre avantage de la tragédie est qu'elle donne une leçon de la morale au public. Cela se fait très souvent juste avant la mort d'un personnage quand il dit tout ce qu'il a à dire: . Dans l'énoncé de ce personnage est fréquemment contenu une idée qui porte sur la morale ou sur le savoir-vivre. Ce personnage ne le dit pas afin de changer ce qui l'attend mais il le dit à soi-même: . Comme, l'émetteur de cet énoncé est un personnage, son destinataire est le public qui, en conséquence de cela, apprend une loi du savoir-vivre ou de la morale.
Tous ces de la tragédie créent une certaine antithèse ou un paradoxe puisque la tragédie est un genre où la plupart des protagonistes meurt donc elle a un caractère triste et comme on a admis qu'elle possède les avantages que l'on a précédemment mentionné, l'horreur du genre tragique s'atténue.
2. Par ailleurs, on peut voir une évocation de l'ironie accompagnée d'un ton péjoratif
En outre, on a l'impression que l'auteur recourt à l'ironie en utilisant un ton péjoratif donc celui qui dévalorise ou bien qui déshonore. Ce ton péjoratif se manifeste surtout à travers l'évocation de la facilité de la tragédie ainsi qu'à travers la comparaison de la tragédie à une machine qui n'est qu'un objet et dont l'existence est assurée par sa fonction de servir aux hommes. Et en plus, l'auteur lui attribue implicitement un caractère, disons, infernal qui, par conséquent, encore renforce le ton péjoratif que l'on peut voir dans cet extrait.
Par ailleurs, on peut le voir à travers la phrase suivante: qui est ne phrase affirmative et très courte et par conséquent, on a l'impression qu'elle est prononcée par un noble qui méprise les gens ordinaires et donc cette phrase met en valeur la différence sociale entre les nobles et les gens ordinaires et comme l'auteur évoque cette inaccessibilité des masses publiques à la tragédie, on peut y voir un ton péjoratif. Vu tout cela, on peut en déduire que ce ton péjoratif que l'on peut voir dans l'extrait proposé, exprime une certaine ironie à laquelle renvoient aussi les de la tragédie. C'est ainsi parce que la tragédie, à priori, n'a aucun avantage puisqu'elle apporte la mort aux personnages.
3. De même, on observe une évocation de l'ironie accompagnée d'un registre de langue courant voire familier ce qui tranche avec le ton recherché de la tragédie
De surcroît, on peut percevoir le ton péjoratif de la tragédie à l'aide du registre de langue qui est familier et auquel recourt l'auteur en employant les termes qui sont les suivants: , et . Ces mots caractérisant la tragédie donnent naissance à un paradoxe puisqu'ils évoquent le repos qui, en effet, ne se trouve pas dans le genre tragique, au contraire il y domine la mort qui n'a rien en commun avec le repos. Par conséquent, on a l'impression que la mort ne s'y trouve point.
En outre, les termes comme: et portent, à priori, un jugement sur le drame et ils ont un caractère avilisant par rapport au drame or, en effet, il critique la tragédie. Et comme l'auteur dit ce qu'il ne pense pas vraiment, on peut en déduire qu'il s'agit de l'ironie visant la tragédie. Après , on peut l'observer à travers la phrase suivante: qui renvoie au genre tragique et il s'en dégage le sentiment que la vie humaine n'a aucune valeur, sachant que la mort est vivement présente dans la tragédie. Ensuite, on voit une évocation de l'ironie à travers tout le vocabulaire auquel l'auteur recourt. Plus précisement, les termes utilisés font partie du registre courant, par exemple: , , , , , , , etc. Et ces mots appatenant au registe courant contrastent avec le ton noble qui s'utilise dans la tragédie. Ce contraste évoque également la tentative de l'auteur de démystifier le genre tragique alors de l'approcher des gens ordinaires. Tout cela permet de déduire que l'auteur emploie de l'ironie afin d'exprimer sa critique. Comme, on a l'impression qu'il attaque le drame et puis, sachant qu'il s'agit de l'ironie, il est clair que cette critique a dans le collimateur la tragédie. Mais on a aussi l'impression que derrière cette critique de la tragédie est encore dissimulée une critique plus profonde.
De même, on remarque une certaine redondance du pronom indéfini à l'aide duquel l'auteur s'adresse au public et qui lui permet d'entamer un dialogue avec le public. On peut le déduire à partir des phrases suivantes: , , , , , etc. Par conséquent, à travers ce dialogue, on l'impression que l'auteur essaie de transmettre au public un message. En admettant qu'il tente de transmettre ce message au public et que la critique de la tragédie cache une autre critique plus profonde, on se permet d'en déduire qu'il s'agit d'une critique du public qui est automatiquement s'élargit à la critique de l'humanité entière.
B: Le chœur accuse l'indifférence, la passivité
1. De surcroît, on observe la répétition du terme
Puis, dans le texte on arrive à percevoir une répétition abondante du mot: qui se trouve directement dans les phrases qui sont les suivantes: , , , et . Cette répétition du terme silence forme une anaphore qui donne au texte un certain rythme. En outre, l'idée du silence est implicitement exprimée aussi à travers plusieurs périphrases que l'on peut à percevoir dans les phrases qui sont les suivantes: , et . Cette évocation du silence crée une image des gens qui s'exprimaient et qui, par suite, étaient obligés de se taire sous la menace d'une force supérieure et omnipotente. Cela est encore renforcé à travers l'emploi de l’opposition bruit-silence. Le bruit est traduit à travers les expressions qui sont les suivants: , , , et .
2. Puis, on perçoit que le choix de la soumission est le choix de la facilité
De surcroît, comme on admet, que dans le texte, se trouve une évocation des gens qui se sont tus ayant peur d'une force omnipotente et que l'auteur, à travers le chœur critique l'humanité, on peut en déduire qu'il accuse l'humanité de se taire devant cette force. Cette force est, en effet, la machinerie guerrière qui sème partout en Europe le desespoir, le chagrin et surtout la mort. On se permet de constater qu'il s'agit de la critique de la société qui existait durant la deuxième guerre mondiale car Anouilh a composé cette pièce de théâtre au cours d'elle et il accuse cette société de ne pas se révolter contre l'agression que cette guerre entraîne et ainsi que le fait qu'elle choisit plutôt la passivité, au lieu de choisir l'action. Cette passivité est mis en relief à travers les phrases qui sont les suivantes: , , et ,de même, il y renvoie la phrase suivante: . Par conséquent, on peut dire que les gens se soumettent à cette force que représente la guerre parce que c'est la voie la plus facile et la révolte nécessite un engagement et un effort qui peuvent paraître comme déplaisants et c'est pourquoi ils la réfusent.
3. Egalement, on voit que le destin est un prétexte pour ne rien faire et pour refuser de s'impliquer
Après, on voit que aspect du destin est présent dans le texte et il se manifeste à travers les phrases qui sont les suivantes: , et . Un peu plus implicitement, il se manifeste aussi à travers les phrases suivantes: . Comme, dans ces phrases est utilisé le conditionnel passé qui exprime une condition irréelle donc quelque chose qui, en réalité, ne s'est pas passé et par conséquent, de ces phrases se dégage un sentiment de regret sur un événement dont le déroulement était une question du gré du destin. Et c'est, en effet, le destin, auquel recourent les gens afin d'expliquer leur prise du recul par rapport à la révolte. Donc, dans ce cas, le destin figure comme un prétexte à la position d'indifférence. Cette position est encore renforcé a travers la phrase suivante: , on a l'impression que cette phrase est prononcée par les gens ordinaires qui n'ont pas entraîné la deuxième guerre mondiale mais qui en même temps ne veulent pas tenter de l'arrêter donc ils refusent de s'impliquer et restent indifférents. L'insistence sur leur volonté de ne pas s'impliquer est traduite à travers l'utilisation du point d'exclamation à la fin de cette phrase citée.
4. Finalement, l'opposition avec le drame permet de mettre en évidence le de la tragédie
Enfin, en décrivant la tragédie ainsi que le drame, le chœur met en valeur les différences entre ces deux genres théâtraux, la différence la plus marquante est dont dispose la tragédie. Il est explicitement exprimé à travers les phrases qui sont les suivantes: , et et puis on peut la voir également à travers l'expression suivante: qui traduit l'idée que dans le drame il vaut bien espérer tandis que dans la tragédie l'espoir n'a pas de place parce qu'elle est fatiguante et la tragédie est, au contraire, reposante. Cette même idée est présentée dans les phrases qui sont les suivantes: et et en plus l'adjectif qui dispose d'un caractère dévalorisant et qui est associé au terme qui décrit le drame, exprime de nouveau le fait que le drame est fatiguant et par conséquent, le chœur met en évidence du genre tragique.
Pour conclure, l'extrait proposé est une tirade du chœur dans laquelle, il définit, tout d'abord, la tragédie qui est comparée à une machine infernale, cela peut être perçu à travers la métaphore de la machine qui semble être comme incontrôlable et indépendante ainsi qu'à travers l'évocation du mécanisme de cette machine qui est avant tout une machine théâtrale pusique le chœur rappelle tous les éléments typiques de la tragédie et puis il procède à l'évocation du drame à travers laquelle apparaît une comparaison de ces deux genres théâtraux qui permet de mettre en évidence la présence de la fatalité dans la tragédie. Par ailleurs, on a l'impression que cette définition proposée par le chœur dissimule une critique qui apparaît à travers le ton ironique. Cette ironie se manifeste à l'aide des de la tragédie, ainsi qu'à l'aide d'un ton péjoratif et du registre courant voire familier qui engendre, dans le texte, un contraste parce que la tragédie recourt au style et au vocabulaire recherché, en conséquence de cela, on y observe une tentative de l'auteur de démystifier la tragédie. On peut aussi voir que le chœur accuse l'indifférence, cette accusation est mise en valeur à travers la récurrence de l'idée du silence ainsi qu'à travers le choix de la soumission qui a pour prétexte le destin et enfin cette accusation se montre à travers l'évocation du du genre tragique.
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