Albert Camus: Siecle de la peur
Le texte proposé est un article qui a apparu en 1948 dans le journal qui portait le nom , il a été écrit par Albert Camus, écrivain, journaliste philosophe français né en Algérie qui est très engagé en ce qui concerne la vie des gens ordinaires et la vie politique. De plus, il est très critique vis-à-vis la littérature qui, selon lui, empêche l'individu de forger sa propre opinion et quand l'individu n'a pas sa propre opinion, il n'est pas libre. Le thème de ce texte est la peur qui, selon Camus, caractérise le mieux la civilisation du XXème siècle. Dans un premier temps, on perçoit une évocation de la peur des hommes du XXème siècle. Dans un deuxième temps, on voit un certain déclin de l'humanité.
I.On observe une évocation de la peur des hommes du XXème siècle
A:On peut considérer la peur comme une technique
Tout d'abord, l'auteur dit que la peur est une technique et il affirme cette thèse à travers les expressions qui sont les suivantes: et . Par ailleurs, il anticipe sa critique ou bien il prévoit ce qu'il sera dit à propos de son discours; cela se manifeste à travers la phrase suivante: .De même, le fait que la peur est une technique est mis en relief à travers le passage suivant: . En effet, on ne peut pas s'exprimer à propos de l'épuration des artistes en Rusie et ni à propos du maintien de Franco par les Anglo-Saxons et par conséquant, on ne peut que se taire ou bien on est obligé de se taire et le fait que l'on ne parle pas, que l'on se tait résulte de la peur. Et cette situation dans laquelle se retrouve l'individu est entraînée par les Etats ou par les idéologies qui le font exprès. Vu cela, on peut bien dire que la peur est une technique est qu'elle est entre les mains des idéologies et des Etats qui s'en servent afin de manipuler l'individu. De surcroît, cela est traduit à travers la phrase qui est la suivante: . En effet, le pronom et les expressions: et renvoient directement aux idéologies comme, par exemple, le nazisme, le fascisme ou le communisme qui ont pour le but la docilité absolue de l'individu. Puis, le pronom personnel évoque les gens ordinaires auxquels ces idéologies faisaient peur en leur montrant ce qui leur arrivera en cas de désobéissance et ainsi elles pouvaient les manier. Egalement, le pronom de l'expression: fait penser à ces idéologies meurtrières. Finalement, l'expression: évoque aussi ces idéologies qui font peur à l'individu afin qu'elles manipulent avec lui.
B:Le monde vit dans un climat de peur
Par ailleurs, selon Camus la société de l'époque où il écrit vit dans un climat de peur et cela est directement dit dans la phrase qui est la suivante: . En outre, il l'auteur distingue deux types de la peur; l'un est entraînée par la guerre et l'autre est suscitée par les idéologies. Cela est mis en relief à travers la phrase qui est la suivante: . Ensuite, il appelle cette peur que font les idéologies , cela nous explique la phrase suivante: . Puis, l'auteur renforce le fait que la société vit sous la terreur en employant l'anaphore: . Même après, en parlant de ce type de la peur, il recourt au mot . De surcroît, cette terreur est omniprésente, elle concerne le monde entier, excepté tous ce qui croient en Dieu. Cela est exprimé à travers les expressions qui sont les suivantes: et
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